Dysbiose : quand rien ne va plus dans l'intestin

(information réservée aux professionnels de santé)

 

Organe qui compte parmi les plus importants de l'organisme pour son rôle dans l'équilibre global et la santé, l'intestin n'en n'est pas moins fragile. Un déséquilibre de la flore, une irritation des parois ou une porosité marquée et c'est tout qui peut flancher. Fatigue, inflammation chronique, maladies auto-immunes, allergies, troubles du sommeil, problèmes cutanés, c'est tout le métabolisme qui s'affole. Un protocole strict de produits naturels, éprouvé depuis des années, peut vous aider à en venir à bout et à vous assurer une santé intestinale pérenne.

Le tube digestif n’est pas simplement un tube récepteur de nourriture, qui prend ce qui est nécessaire et rejette ce qui n’est pas bon pour nous. Le tube digestif est beaucoup plus que cela.

C’est avant tout un lieu de cohabitation : nous hébergeons plus de 450 espèces de bactéries et de levures - 10 fois plus nombreuses que le nombre de nos cellules : 1014 contre 1013. Le contenu microbien de notre tube digestif pèse environ 5kg. Ces microbes vivent en symbiose avec nous : nous leur apportons des nutriments, ils réalisent des taches que nous ne savons pas réaliser comme la digestion de la cellulose, la sécrétion de certaines vitamines comme la B12, la K, etc...

 

L'intestin, centre de l'immunité

L’intestin grêle est la plus grande surface d’échange de l’organisme: il a multiplié les reliefs (villosités) et les propres cellules de l'intestin ont multiplié leur surface d’échange en créant une bordure en brosse plongée dans la lumière intestinale. Le résultat est une surface d’échange équivalente à un terrain de football. Elle contient 70% des cellules immunocompétentes de notre organisme. Ces bactéries et levures ne sont pas dispersées au hasard, elles sont réparties de façon stratifiée, un peu comme les différents services d’une entreprise chacun dans l’étage du building lui correspondant. A chaque niveau notre système immunitaire est adapté aux espèces qui y vivent. Une merveilleuse symbiose.

L’intestin grêle joue aussi un rôle endocrinien. La sérotonine, impliquée dans les processus dépressifs, est sécrétée à 90% dans l’intestin grêle.

 

L'équilibre est fragile

L’âge et l’alimentation modifient cet équilibre. De récentes études montrent que les nourrissons ont au moment de naitre un intestin stérile, suivant le mode de naissance, accouchement ou césarienne, ils développeront respectivement une flore de fermentation ou de putréfaction qui va prédominer. La première étant bénéfique et la seconde plus dangereuse.

Par exemple, les petits estoniens ont une alimentation traditionnelle et donc une flore de fermentation, alors que le groupe témoin de petits suédois ayant une alimentation plus « moderne » a une flore de putréfaction qui prédomine.

La flore de fermentation est associée à une alimentation contenant plus de fibres et la flore de putréfaction est associée à une alimentation contenant plus de protéines en particulier animales.

 

L'équilibre est rompu et c'est le début des ennuis

C’est la rupture de ce fragile équilibre par des circonstances internes (stress et les modifications qu’il occasionne) et par des circonstances externes: déséquilibre des apports alimentaires, apports d’aliments non reconnus pour être digérés, prise d’antibiotiques pour éradiquer une infection mais aussi en raison de leur utilisation dans l’alimentation animale ou lorsque des substances à action antibiotique sont utilisées comme additifs. Il y a prolifération d’espèces bactériennes qui deviennent agressives.

Deux types d’aliments sont principalement en cause : les laitages et leurs dérivés et les molécules issues des céréales en particulier du gluten, dont de nombreux dérivés ont une action opioïde puissante. Des fragments alimentaires associés à des fragments bactériens créent une effraction de cette muqueuse et vont produire, soit un encrassement de l’organisme, soit une réaction auto-immune. Cela commence à être reconnu pour la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, les thyroïdites, les anémies réfractaires, la résistance à l’insuline entre autres.

Tout déséquilibre ou conflit local aura des répercussions générales importantes :

• Fatigue
• Altération de l’état général
• Inflammation chronique
• Infections chroniques d’une autre sphère :
• Bucco gingivale
• ORL et pulmonaire
• Génito-urinaire 3
• Dépressions
• Troubles du sommeil
• Problèmes cutanés

La liste n’est hélas pas limitative, la dysbiose n’est souvent pas la cause unique mais aggrave fortement la fragilité de l’organisme.

 

L'intestin devient une passoire

Le filtre sélectif qu'est la membrane intestinale devient alors une « passoire », des toxines passent et notre foie est débordé dans ses fonctions de détoxication. Mais ce véritable parasite va modifier le comportement de l’organisme qui l’héberge en l’obligeant à consommer les aliments qu’il affectionne : le sucre (avec lequel il fabrique un alcool dont il se nourrit : l’arabinitol) et l’alcool.

 

Colon, foie, tout devient sensible

Le colon aussi est touché et présente un déséquilibre de sa flore, la flore de fermentation étant déficitaire et il y a prolifération de la flore de putréfaction. Il est douloureux, la cellule du colon souffre, elle n’a pas son « aliment » l’acide butyrique. Mais le déséquilibre de la flore est autrement redoutable. Nous vivons hélas dans un environnement toxique (pesticides, produits chimiques à action hormonale, etc..). Le foie conjugue, grâce aux sels biliaires, ces toxines actives qui sont éliminées dans les selles. Mais la présence en excès de ces types de bactéries sépare ces complexes et la partie toxique est réabsorbée dans la portion terminale du colon.

 

Diagnostic et traitement

Si vous vous retrouvez dans les symptômes décrits, cela doit vous alerter sur une possible présence de dysbiose.

Voici le protocole pour des adultes : (en 3 temps)

1. Alternativ’aroma. : 2 capsules avant les 3 repas. L’Alternative est un excellent antibactérien mais aussi antiviral, permettant de venir à bout de la plupart des infections hivernales.

2. Dysbios’aroma :  2 capsules à chacun des trois repas. Cette synergie permet de faciliter la digestion et surtout rééquilibrer le microbiote avant la prise de probiotiques.

Cela en cas de dysbiose mixte, si la dysbiose est simplement bactérienne (et non fongique) mieux vaut prendre Dysbios’aroma pendant 2 mois, sans Alternativ’aroma.

L’Alternativ’aroma  a une action générale, le Dysbios’aroma a une action beaucoup plus centrée sur la sphère digestive.

3. Biotic : 2 capsules par jour. Il est capital d'aider la muqueuse à se cicatriser avant tout espoir de résultat. Il faut alors utiliser un complexe unique de probiotiques. Cette formule de probiotiques est parfaite pour soigner la muqueuse intestinale et pour repeupler son intestin de bonnes souches de bactéries. Le choix de six souches dosées à 12 milliards les plus importantes de probiotiques aide à normaliser le transit et améliorer l’absorption des nutriments.

Ce protocole est efficace dans beaucoup de pathologies : aussi bien sur le syndrome de l’intestin irritable, la « Tourista », les diarrhées estivales, certaines maladies inflammatoires digestives, la dyspepsie, le reflux, etc...