Tout commence au Chili chez les indiens Araucanos, habitants de la province du «Biobio» qui n’ignoraient rien des qualités exceptionnelles des roses musquées croissant en abondance sur le sol. Ces précieuses connaissances thérapeutiques jalousement protégées, cessèrent de se transmettre après la conquête espagnole et demeurèrent oubliées pendant des siècles. Aujourd’hui le cynorrhodon est connu au Chili sous le nom de «Rosa Mosqueta» : la rose musquée du Chili. C’est à la suite de nombreuses études du Dr Amin de Santiago du Chili, mettant en avant la richesse en acides gras polyinsaturés (AGPI) de l’huile issue des graines du fruit du «rosier muscat» que les découvertes des Mapuches furent de nouveau mises à jour. Les études réalisées par le Dr Carjaval avec l’huile de rose musquée du Chili sur le traitement de la peau des grands brûlés donnaient des résultats remarquables. Luc Grossin, père de Salvia commença à s’intéresser au fruit de l’églantier dans les années 80, pas seulement aux graines mais au «totum» de la plante, c’est à dire au fruit dans son entier. En effet, le totum de la plante possède les propriétés des graines (AGPI) mais aussi des sels minéraux, oligo-éléments et vitamines. |